Comment une personne peut-elle complètement s'ignorer ? Est-il possible que les autres nous connaissent mieux que nous nous connaissons nous-mêmes ? Combien de Vitangelo Moscarda existe-t-il alors ? Un, aucun ou cent mille ? À partir d'une anecdote apparemment banale et pleine d'humour - Vitangelo Moscarda, le protagoniste, s'aperçoit grâce à sa femme qu'il a le nez crochu - Pirandello en profite pour réfléchir sur l'identité et ses limites. Un processus de recherche, parfois métaphysique et parfois ridicule et parodique, de la véritable essence de soi
Un, ningú i cent mil (1926) est le dernier roman de Pirandello. Ce fut une œuvre de gestation longue et difficile. "C'est la synthèse complète de tout ce que j'ai fait et la source de tout ce que je ferai," dit-il. "Ce sera comme mon testament littéraire. Après la publication du texte, je devrais me taire pour toujours."
Un homme subit une crise d'identité suite à une observation banale sur son nez faite par sa femme alors qu'il se regarde dans le miroir. À partir de ce moment, le miroir lui renvoie l'image de "l'autre", de l'homme qui n'est pas, mais qui semble être : l'individu qui n'est pas "un" mais "cent mille", quelqu'un avec autant de personnalités que les autres peuvent lui attribuer. Celui qui fait cette découverte devient "personne", du moins pour lui-même, car il n'a pas d'autre choix que de se voir comme les autres le voient, c'est-à-dire dans ses cent mille personnalités diverses.
De
Luigi Pirandello
Mise en scène
Ferran Utzet
Adaptation
Ferran Utzet
Avec
Laura Aubert
Marc Rodríguez
Espace et accessoires
Paula Miranda
Lumière
Pep Barcons
Son
Guillem Rodríguez
Costume
Giulia Grumi
Conseiller en mouvement
Xavi Duch
Régisseur
Marta Garolera
Fonctions techniques
Juan Boné
Photographie
David Ruano et Bito Cels
Relation publique
Ailin Migliora et Núria Ubiergo
Une production de La Perla 29
Qui suis-je vraiment ? Peu de questions aussi simples à poser que celle-ci ont déclenché davantage de crises d'identité. Peut-être parce que la réponse, la vraie réponse, peut tout ébranler... C'est l'abîme dans lequel, de manière inattendue, Vitangelo Moscarda (Marc Rodríguez), le protagoniste de Un, ning ú i cent mil , est jeté. Tout commence le jour où Dida (Laura Aubert), sa femme, lui apprend qu'il a le nez crochu. Ce constat apparemment banal précipite une réaction de plus en plus exagérée de Vitangelo, qui commence par être obsédé par l'image que les autres ont de lui, puis fait face à la tâche colossale de découvrir qui il est vraiment. S'il n'y en a qu'un…
La profondeur, la minutie et l'humour avec lesquels Pirandello décrit l'odyssée de Vitangelo Moscarda nous font le suivre sans hésitation sur les chemins de plus en plus délirants et lucides de la connaissance de soi. Et pas seulement : la confusion de Moscarda prend une dimension inattendue dans la modernité hyper-connectée dans laquelle nous vivons. Car à l'ère de la virtualité, des réseaux, des profils... Qui suis-je vraiment ?
Un ning ú i cent mil est un spectacle qui adapte le roman du même nom de Luigi Pirandello, écrit en 1926. Une première version du spectacle a été créée lors de la première édition du festival Escenes de Filosofia i Teatre. Les Nits de la Maleta a la Perla, tenue à la Biblioteca de Catalunya en octobre 2017.
Ferran Utzet
Disponibilidad
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